Myanmar Lac Inle 2

Publié le par CRISTIANI Jacqueline

Mardi 11 Juillet - Balade sur le lac

Petit déjeuner à l' extérieur avec vue sur le lac ! Merveilleux ! Les croissants sont chauds et bons. Nos deux navigateurs nous attendent. Il est 7H30, les villageois sont déjà très occupés, les enfants se rendent à l'école dans leur tenue verte et blanche. Aujourd'hui, même si la lumière du matin est faible, il ne pleut pas. Nous sortons des dédales des canaux pour attaquer le lac. Il est immense, 50 km de long sur 7 de large. Nous croisons des pêcheurs, des maraîchers, des écoliers, des femmes au visage recouvert de tanaka dans 2 types d'embarcation : des pirogues à moteur d'environ 5 à 7 m de long et de frêles esquifs de 3 m de long à fleur d'eau sans moteur. Ce moyen de communication sert à transporter les gens, les fruits et légumes, les marchandises, mais aussi de la terre arrachée au fond du lac. Les maraîchers la récupèrent dans le fond du lac et chargent leur barque jusqu' à ras bord tout en se maintenant en équilibre et à flot. C'est un travail harassant mais nécessaire pour toujours gagner du terrain sur l'eau et entretenir ces bandes de terre arrimées à des bambous. C'est là qu'on trouve les meilleurs tomates et soja du Myanmar. Nous traversons des villages lacustres où l'eau gouverne tous les gestes quotidiens. Quelques vieux monastères en teck apparaissent au détour d'un virage. Le marché Nan Pan s'avère un grand terrain boueux où se côtoient des dizaines d'échoppes en bois. celles en périphérie vendent de l'artisanat aux touristes, celles de l'intérieur proposent des fruits (oranges, mangues, pommes, jacquiers), des légumes (soja, pousses de bambou, choux, tomates), du riz, du bétel, du poisson, de la viande. Un peu plus loin se tient le marché aux bambous, des dizaines de charrettes embarquent des tonnes de bambou débarquées des bateaux pour s'enfoncer dans la forêt. Tout le monde défèque devant tout le monde, chiens, cochons,  enfants, adultes !

Nous reprenons notre promenade sur l'eau : fabrique de cheroots, les cigares birmans que tout le monde fume, composés de tabac mélangé à du sucre, des épices et d'arôme de banane, tout un programme. Derrière cette maison, on construit les grandes pirogues en teck vendues 1 000 dollars. Nous visitons un autre temple en teck puis nous terminons par le monastère des chats sauteurs, le truc le plus nul que j'ai jamais vu au Myanmar ! Décidément, les bonzes ne font pas grand chose ! Retour à l'hôtel en passant par un monastère occupé par une trentaine de novices, ils sont tous dehors pour une séance de photos; ils se prêtent gracieusement au jeu.

Publié dans Voyages

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